De nos jours, de plus en plus de maladies surgissent et, combinées à certains facteurs, font de notre santé un véritable enfer. La spondylarthrite ankylosante est l’une de ces maladies et l’un de ces facteurs déclencheurs le stress. Le stress fait partie de notre vie quotidienne. Et sa gestion est importante, particulièrement pour une personne atteinte d’une spondylarthrite ankylosante. Comment procéder pour réduire donc le stress dû à la spondylarthrite ankylosante ? Faisons le point dans cet article.
Spondylarthrite ankylosante qu’est-ce que c’est ?
La spondylarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire chronique qui affecte les articulations de la colonne vertébrale. L’atteinte des articulations sacro-iliaques qui relient la colonne vertébrale au bassin est en quelque sorte le signe caractéristique de la spondylarthrite ankylosante. Ses causes exactes sont encore méconnues et la maladie reste donc incurable, mais il existe des traitements afin d’atténuer les douleurs. Par ailleurs, des facteurs génétiques et environnementaux comme des bactéries peuvent être des causes déclencheurs de cette pathologie.
Il existe différentes formes de spondylarthrite ankylosante selon la localisation de l’inflammation. Ainsi on distingue :
- La spondylarthrite ankylosante axiale : forme la plus fréquente, elle touche les vertèbres et les articulations de la colonne vertébrale et du bassin.
- La spondylarthrite ankylosante périphérique enthésopatique : qui affecte les anthèses des attaches des muscles ou des ligaments sur les os.
- La spondylarthrite ankylosante périphérique articulaire : elle affecte les articulations des membres inférieurs et supérieurs.
Spondylarthrite ankylosante et le stress, quel lien ?
De nombreuses recherches favorisent le fait que le stress peut engendrer une réponse inflammatoire dans le cerveau. En effet, une étude de l’Association Spondylite d’Amérique rapporte que le stress peut déclencher une période d’aggravation et d’augmentation des symptômes de la spondylarthrite.
Sur le plan émotionnel et psychologique, vivre avec la spondylarthrite ankylosante peut être une véritable gêne, voire une frustration. Les défis que vous devrez braver au quotidien peuvent donc engendrer du stress. Ce qui aura pour conséquence principale d’altérer considérablement votre état mental. En effet, les personnes souffrantes de spondylarthrite ankylosante présentent généralement des problèmes de dépression, d’anxiété et quelques fois d’estime de soi.
Comment réduire le stress causé par la spondylarthrite ankylosante
- Reconnaitre que l’on est stressée et pouvoir identifier sa source
Si vous êtes conscients de la présence du stress, c’est déjà un grand pas pour réduire ses effets sur votre santé.
- Rester optimiste
La perception que chacun de nous a d’une pathologie n’entraine pas les mêmes effets. En effet, de nombreuses personnes souffrent psychologiquement et physiquement seulement du fait de penser négativement de leur maladie. Ainsi lorsqu’une personne atteinte de spondylarthrite pense que le stress est néfaste, la réponse corporelle qu’ils affichent est désavantageuse.
- Faire une respiration forte
Aussi simple, mais efficace, prendre une respiration forte peut permettre le soulagement du stress et relaxer votre corps.
- Faire des exercices physiques
Rester physiquement actif est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour soulager la spondylarthrite.
Qui est touché par la spondylarthrite ankylosante ?
La spondylarthrite toucherait 0,3 % de la population française, soit environ 300 000 personnes. Tout d’abord, on a longtemps pensé que les hommes étaient trois à quatre fois plus touchés que les femmes, mais des études récentes semblent indiquer que la spondylarthrite atteint les hommes et les femmes avec la même fréquence. Ensuite, il existe une prédisposition génétique liée à la présence de l’antigène HLA B27 qui peut être recherché dans le sang. Deplus, les formes familiales sont fréquentes.
L’antigène HLA B27
Dans les grandes lignes, le HLA B27 (antigène leucocytaire humain, de l’anglais « Human Leukocyte Antigen ») est une protéine qui se retrouve en surface des globules blancs de certains individus. Plus précisément, la présence d’antigènes à la surface des cellules permet au système immunitaire de distinguer ses propres cellules des cellules étrangères.
Sa fréquence dans la population générale varie de :
- 8 % chez les Européens,
- 4 % d’Africains,
- 2-9 % de Chinois,
- 0,5 à 1 % chez les Japonais